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Les périls d’une longue série télé

Les périls d’une longue série télé

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En acquérant les droits de diffusion de L’amie prodigieuse, le Club illico a réussi un vrai bon coup.

Les lecteurs et, surtout, les lectrices de la tétralogie d’Elena Ferrante étaient trop nombreux pour que la série ne soit pas un succès d’écoute. Je ne connaissais pas assez l’italien pour la visionner dans sa edition originale, mais la model française d’illico est impeccable.  

Ma femme, Maryse, avait lu les quatre volumes de L’amie prodigieuse. Moi, j’y avais renoncé pour la même raison que je n’ai pas lu Harry Potter et tant d’autres livres qui dépassent 700 ou 800 internet pages. C’est mon ultime limite. C’est pour cette raison aussi que je n’ai pas lu la nouvelle traduction de la Bible que me in good shape parvenir gracieusement mon savant confrère Léo Laberge, un oblat qui a participé à ses 3186 pages !

L’amie prodigieuse est une adaptation du roman du même titre d’Elena Ferrante (un pseudonyme), une auteure qui s’entoure de mystère et qu’aucune télévision n’a encore réussi à interroger. On dit qu’elle a 79 ans, qu’elle est née à Naples et qu’elle a des enfants. On dit aussi que ce n’est pas elle, mais son mari, l’écrivain Domenico Starnone ! Quoi qu’il en soit, la série est basée sur l’amitié indéfectible, mais ô combien tourmentée ! de deux petites filles qui grandissent dans un quartier pauvre de Naples, dans les années 1950, et dont les vies finissent par prendre des avenues bien différentes.

UN Genre NOUVEAU POUR MOI

À vrai dire, les 16 épisodes des deux premières saisons m’ont bouleversé. J’ai même regardé la première saison trois fois en quelques semaines – ce qui est rarissime – et la deuxième, deux fois la même semaine. J’ai retrouvé les illustrations or photos de Naples que j’avais visitée à la fin des années 1950 et, surtout, j’ai découvert une façon de scénariser à laquelle aucune série ne m’avait habitué. Des séquences longues et chargées d’émotion, entrecoupées de scènes d’une violence inouïe, une musique qui arrache le cœur et, entre les deux filles, une relation presque amoureuse, marquée de sautes d’humeur aussi violentes qu’imprévisibles. Les deux premières saisons n’empruntaient à aucune série que je connaissais. C’était une découverte.

Je viens de visionner la troisième saison. Elle m’a un peu déçu. Les deux vedettes féminines, Elena (que joue Margherita Mazucco) et Lila (jouée par Gaia Girace) sont toujours aussi fascinantes, mais les choses sont un peu confuses et traînent en longueur. Beaucoup moins de scènes se déroulent à l’extérieur, nous faisant perdre les fabuleux paysages de la côte napolitaine et de Toscane.

LUC DIONNE, MON HÉROS 

Pour se raccrocher aux thoughts de l’heure, on traite de sexisme et de violence faite aux femmes. Les deux protagonistes cherchent à échapper au patriarcat toujours prévalent dans le milieu ouvrier auquel Lila appartient, et chez les bourgeois qui constituent le nouveau monde d’Elena. En toile de fond, les scénaristes brossent un tableau sommaire des années 1970, alors que communistes et fascistes italiens se livrent à des escarmouches qui laissent des morts sur le pavé.

Chaque fois que je visionne une longue série, je finis toujours par me lasser. C’est pourquoi Luc Dionne reste mon héros. Il a réussi à soutenir mon intérêt durant 720 épisodes. Même si je percevais certaines ficelles et remarquais des procédés qui se répétaient, Dionne a toujours réussi à rattraper mon interest. District 31 reste pour moi une exception. Peut-être que je devrais renoncer aux séries de moreover d’une vingtaine d’épisodes, comme je m’abstiens des romans de 800 web pages !

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